Depuis peu, il est interdit d’exposer les produits liés au tabac et à la vape dans les vitrines des commerces, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur.
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Tabac et e-cigarettes logés à la même enseigne
Chaque nation adopte ses propres tactiques de lutte contre le tabagisme. Tandis que le Royaume-Uni envisage une loi pour interdire la vente de tabac aux individus nés après 2009, la Belgique a choisi de les soustraire à la vue du public. Depuis le premier avril, une nouvelle réglementation impose aux détaillants de dissimuler tous les produits du tabac disponibles à la vente. Ils ne doivent plus être visibles ni depuis l’extérieur ni depuis l’intérieur des magasins.
Les articles concernés par cette règle incluent non seulement les cigarettes et le tabac à rouler, mais aussi les pipes, les vaporisateurs personnels et le tabac chauffé. Suite à l’interdiction des sachets de nicotine et des puffs, ainsi qu’à la mise en place d’une taxation sur les produits de vapotage, il semble que la Belgique continue de renforcer sa politique anti-tabac en ne faisant aucune distinction entre le tabagisme traditionnel et le vapotage.
Cette initiative suscite l’interrogation parmi les professionnels du secteur, notamment les gérants de boutiques spécialisées dans la vape. Ils s’interrogent sur ce qu’ils pourront encore exposer dans leurs magasins si tous leurs produits doivent rester hors de vue. Certains craignent même que les passants puissent penser que leur magasin est fermé, faute de produits visibles.
Le fondement de cette nouvelle règle fait l’objet de critiques. Xavier Deville, président de Prodipresse, l’organisation professionnelle des librairies-presse en Belgique, pointe une incohérence : « Il y a quelques années, on a introduit les paquets neutres avec des images choquantes de maladies liées au cancer. Aujourd’hui, on nous demande de les cacher, sous prétexte que cela pourrait attirer les non-fumeurs. »
Une étude menée par la Fondation contre le Cancer en 2022 a montré que le taux de fumeurs en Belgique était d’environ 24 %. Bien que ce chiffre soit en baisse par rapport à 2021 (27 %), il risque de stagner à l’avenir si la cigarette électronique, considérée comme le moyen le plus efficace pour arrêter de fumer, reste cachée aux yeux du public.
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Camille est une passionnée de tendances technologiques et d’actualité. Elle adore décrypter les évolutions de la vape pour les rendre accessibles à tous. Son objectif ? Vous tenir informé des moindres changements qui impactent l’univers de la vape.